Habiter sa base : se reconnecter à son corps, sa vérité, sa puissance

Et si nous pouvions, un instant, cesser de chercher ?
Et si, juste là, dans cet instant, tout était déjà là ?
Non pas dans un futur idéal, ni dans un passé à guérir.
Mais dans l’espace nu, entre deux pensées.
Dans le silence qui précède chaque mot.
Dans la respiration qui ne demande rien.
Dans la Présence.

Je reconnais et ressens de plus en plus profondément, au fur et à mesure du chemin parcouru, un espace en moi qui ne change pas, même quand tout vacille autour de moi. Un espace vaste et pulsant de vie. Un espace qui ne cherche pas à être comblé, car il est déjà plein de ce qu’il est.

Je parle d’un état d’être. D’une vérité à goûter. D’un lieu à retrouver : celui que je suis, que tu es, que nous sommes tous.tes au plus profond de nous même, dans notre base, dans notre bassin où pulse notre vitalité, notre jus de vie.

Cet écrit, c’est une offrande. Une invitation à écouter autrement, à ressentir au-delà des mots, à nous déposer dans notre être.

Ce qui se transforme et ce qui demeure

Dans les cycles de la vie, j'observe s’effacer ce qui était. Des couches de moi qui se découvrent. Des attachements qui se dissolvent. Des quêtes qui ne font plus sens.

Et à mesure que tout cela se défait, je découvre ce qui ne bouge pas.
Ce qui n’a jamais eu besoin d’être construit ou amélioré.
Ce qui ne dépend d’aucune validation, d’aucune réussite, d’aucun autre.

Je découvre que je suis, qui je suis.
Et dans ce « je suis », il n’y a rien à défendre. Rien à prouver.
Juste une évidence...

Un espace d'apparence silencieux, dont je dois apprendre le langage : l'intuition.
Un espace qui pulse dans mon bassin, rempli de présence et de vie.
Un espace qui contient tout, les larmes, la joie et le chaos.
Un espace qui contient mon essence et ma puissance.

La paix avant la paix

J'ai souvent pu penser que la paix viendra "après".
Après avoir guéri, après avoir compris, après avoir changé.

Aujourd'hui, je prends conscience et je ressens que la paix est un état d'être intérieur, elle est déjà là, en moi.
Elle précède même l’idée de chercher la paix.
Elle est, comme un sol sur lequel tout repose, même mes doutes et mes résistances.

Elle ne me demande rien. Elle ne m’attend pas.
Elle est là, patiente, infinie, silencieuse.
Et plus je me pose en elle, plus je me rends compte que je n’en ai jamais été séparée.

De la quête à la reconnaissance à ...

Ce chemin vers qui je suis, ma base, mon ancrage, qui n’en est plus vraiment un.
Il réside plutôt dans une autre reconnaissance.
Pas à pas, je prends conscience que je n’ai rien à devenir.
Juste à me souvenir, à ressentir.
À me rappeler ce que je suis profondément.

Pas le corps dans lequel je vis, ni l’identité construite par mon histoire et mon environnement, ni le rôle joué par mes peurs et mes attentes.
Je me retrouve dans ce qui guide cela.
Ce qui est là avant toute forme.
Ce que certain.es appellent la Conscience, d’autres la Source, le Soi, Dieu…
Je peux ressentir cet immense infini au plus profond de moi-même.

En résumé ...

Cet écrit  est une invitation.
Non pas à faire, ni à comprendre, mais à ressentir.
À se laisser traverser.
À se souvenir.

Si tu as déjà senti cet espace en toi…
Si tu as déjà touché cet endroit silencieux, où rien ne manque…
Ce lieu qui ne dépend pas des circonstances, qui te relit à ton propre jus de vie, ton propre feu intérieur.
Si ces mots résonnent en toi, si tu sens cet appel de revenir à toi, ton essence, ta puissance, à ce qui ne peut être nommé, seulement vécu…

Alors , Je t’invite à venir explorer cela à travers les stages, les journées de pratiques et les formations que je propose autour de l’intuition, du tantra, du transpersonnel.

Ces espaces invitent à la reconnaissance, à la reconnexion.
Ils offrent un lieu pour se rappeler que tout est déjà présent, en soi.
Pour apprendre à habiter pleinement l’instant.
Pour se rencontrer dans toutes ses dimensions.

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Et si le cœur t’en dit, écris-moi. J’aime profondément les échanges vivants, où les êtres se rencontrent.